Le colloque « Les formes contemporaines de l’emprise : travail, organisation, management et marché », se tiendra les 12 et 13 septembre 2019 à l’Université de Mons (UMons). Il est organisé à l’occasion des 40 ans de la parution de L’Emprise de l’organisation et de sa sixième réédition, en février 2019, par les Editions de l’Université de Bruxelles. Conférences plénières, ateliers et oeuvres de fiction interrogeront l’actualité de la notion d’emprise, de ses formes et de ses déconstructions possibles.
Les propositions de communication s’inscriront explicitement dans un des deux axes suivants :
Axe 1 – Les formes contemporaines d’emprise dans le champ du travail, des organisations, du management ou des marchés. Les propositions inscrites dans cet axe interrogeront, sur la base de recherches et/ou d’interventions originales, l’actualité du concept et des situations relevant de l’emprise. Au niveau théorique, une des perspectives possibles est de situer l’emprise par rapport à des thématiques telles que l’adhésion, la reconnaissance ou encore la domination dont il a été largement question dans les recherches postérieures à L’emprise de l’organisation. Les terrains d’observation peuvent aussi bien relever des secteurs classiques de l’économie que des secteurs plus récents dont, par exemple, l’économie de plateforme ou les Fablabs et autres hackerspaces. Les observations peuvent aussi prendre place dans des grandes organisations, privées comme publiques, que dans des start-up. Il serait aussi intéressant de réfléchir la question de l’emprise tant par rapport à des catégories socio-professionnelles où elle pourrait être considérée comme allant de soi ou fortement probable, que par rapport à des catégories a priori improbables ou peu abordées dans les recherches.
Axe 2 – Les formes de résistance, de dégagement ou de réplique face aux situations d’emprise. Les contributions s’inscrivant dans ce deuxième axe accorderont une place centrale aux démarches critiques, de résistance et/ou émancipatrices, qu’elles soient de nature individuelle, suite, par exemple, à une rupture biographique, ou collective. Une attention particulière sera accordée à la place occupée et au rôle joué par certains acteurs, qu’ils soient partie prenante des systèmes organisationnels dans lesquels se déploient les mécanismes d’emprise ou qu’ils interviennent sur ces mécanismes « de l’extérieur ». Ces acteurs peuvent aussi bien être des syndicalistes que des chercheurs ou des intervenants.
Les propositions de communication (2500 signes espaces compris) sont attendues pour le 30 avril 2019. L’appel complet : Appel à communication Les formes contemporaines de l’emprise